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Sur les hauteurs d'Esquibien, le FC Goyen recevait le Stade quimpérois pour un affrontement qui a tourné rapidement en la faveur des Cornouaillais. On joue la 8 e minute de jeu et les Stadistes obtiennent un premier coup franc. Le spécialiste de cet exercice, Marc Salaün, se charge de le tirer et bat Jafri, le portier local (8 e ). C'est ensuite, Tony Anjou, sur un tir à ras de terre, qui trouve le poteau rentrant de Jafri (21 e ). 2-0 pour Quimper et à la demi-heure de jeu, Priol, part seul au but, et trouve en retrait Olivier Le Damany, qui inscrit là son premier but personnel dans la rencontre puisque douze minutes plus tard, ce même duo remet le couvert : Priol, au départ de l'action, sert à nouveau Le Damany qui conclut l'action en marquant le quatrième but de son équipe. Après la pause, les visiteurs se montrent moins pressants mais Le Gonidec, une nouvelle fois seul face à Jafri, gagne son face à face et marque le cinquième but (68 e ). A 5-0, la messe est dite. Pourtant en fin de rencontre, Philippe Magadur pouvait sauver l'honneur des siens (78 e, 82 e ) mais ses deux frappes rataient le cadre stadiste.

BUTS. Quimper : Salaün (8 e ), Anjou (16 e ), Le Damany (29 e, 41 e ), Le Gonidec (68 e ). Spectateurs : 130 environ. Arbitre : M. Guéguen de Douarnenez (Source: Le Télégramme)pr ((ésenter à vos utilisateurs.

Le Quimpérois Cabillic échappe ici à Alexandre Lair et c'est le Stade quimpérois qui s'imposera facilement à Esquibien.

Coupe de France (19/09/04) 

FC GOYEN (D1) - STADE QUIMPEROIS (DH)

Championnat (07/05/13)

Champion, le FC Goyen accède à la D1

Cette année, la finale était normalement prévue à Esquibien, dimanche 12 mai. Elle devait opposer le premier, le FC Goyen, au second, Guengat, distancé d'un point.

Mais Beuzec a finalement empêché les Lapins de disputer leurs chances jusqu'au bout, en s'imposant à l'extérieur, 2-1, lors de l'avant-dernier match. De son côté, l'Entente Esquibien-Audierne ne peut plus être rattrapée après sa victoire, à Cléden, face au Pen ar bed, grâce à des buts de Romain Corcuff (2) et Régis Pennamen.

Le titre de champion ouvre au Goyen les portes de l'élite du district. Déjà en tête aux 2e et 3ejournées, le club a repris le commandement à la 10e journée pour ne plus le lâcher. « L'assiduité aux entraînements y est pour beaucoup », assure le président, Michel L'Haridon. Ce dernier ne pouvait pas rêver mieux pour sa première année à la tête du club. « Nous prévoyions seulement une place sur le podium en début de saison », rappelle-t-il. Et finalement, c'est la plus haute.

Aucun départ de joueurs n'est enregistré à ce jour. « Maintenant, il s'agit de préparer l'exercice à venir. Cela passe par le recrutement de deux ou trois éléments d'expérience pour bien figurer à l'étage au-dessus. » (Source : Le Télégramme)

Né de la fusion de l'US Audierne et de Esquibien Sport il y a cinq ans, le FC Goyen occupe actuellement la tête en Promotion d'Honneur (1), où elle effectue sa troisième saison. Pas mal du tout pour un club qui ne visait en début de championnat que le maintien.

A l'intersaison, le président, Bernard Le Corre, et son équipe dirigeante ont proposé à Paul Youinou de prendre en main les rênes techniques du club : «Ceci sans mettre en cause le travail remarquable réalisé par Dominique Colin depuis son arrivée au club», tient à préciser le président. Sous l'impulsion de Paul Youinou... En rupture de ballon rond depuis une saison, après avoir conduit Châteaulin en DHR, l'ex-Douarneniste s'est vite lancé dans ce nouveau challenge : «Le club m'a proposé de repartir sur de nouvelles bases et ma décision a été d'autant plus facile à prendre que je connaissais quelques joueurs», explique-t-il. L'entraîneur ne regrette pas un seul instant de s'être replongé dans le football : «Les résultats dépassent nos espérances, reconnaît Paul Youinou. Nous le devons à une bonne préparation de la saison. Depuis les rentrées scolaires et universitaires, les données ont changé car en semaine je ne dispose que de la moitié de mon effectif». Un effectif composé de joueurs expérimentés qui constituent l'ossature de l'équipe actuelle. Les frères Biger, les frères Brélivet et Yvon Louarn ont en effet des références à faire valoir : «Ils servent de véritable tremplin à une jeunesse ambitieuse. La solidarité du groupe n'est pas le moindre de nos atouts. L'osmose est parfaite entre le vécu des anciens et l'envie de progresser des jeunes. Le groupe est enthousiaste et a un tempérament de gagneur», enchaîne l'entraîneur. Bernard Le Corre a flairé le bon coup en faisant confiance à Paul Youinou : «Il est compétent et sérieux. Son franc parler nous est précieux. C'est un véritable meneur d'hommes», confie-t-il. Le maintien, objectif avoué du club, sera sans doute vite atteint : «Nous n'en sommes pas encore au tiers du championnat et pas question de brûler les étapes. Je viens de découvrir le groupe et notre effectif est restreint», estime Paul Youinou. Jouer les trouble-fête... Mais si on insiste un peu, il constate : «Jouer les trouble-fête nous conviendrait à merveille. Scaër et Rosporden me semblent au-dessus du lot. Plonéour a aussi des arguments à faire valoir». Alors, Paul Youinou, qui a déjà conduit Châteaulin en DHR, est-il en mesure d'en faire autant en terre capiste ? «Il faut être réaliste. Pour le moment j'ai tendance à penser que nous n'y sommes pas prêts. Nos infrastructures ne sont pas adaptées. Nous n'avons qu'un terrain stabilisé pour nos entraînements. D'autre part je souhaite que le staff technique du club s'étoffe ». La première requête de l'entraîneur semble devoir être satisfaite rapidement : «L'installation de projecteurs au stade d'Esquibien est en cours et dans les prochaines semaines les joueurs disposeront d'un terrain en herbe pour s'entraîner», annonce le président. C'est peut-être un premier pas vers la DHR. En tout cas avec un effectif de plus de 200 licenciés, le FC Goyen a de l'avenir devant lui ! (1) Scaër compte un match de retard

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15/11/2000  FC GOYEN (PH) L'AVENIR DEVANT LUI
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